J’ai perdu mon mari, j’ai trois enfants, la plus petite est à l’école, la plus grande vient m’aider et rentre à midi pour préparer le déjeuner après avoir fait les course avec les bénéfices que j’ai eus dans la journée. En plus, je dois lui payer les fournitures, donner les frais de transport et le petit déjeuner de celui qui est à l’école. Dans cette situation, avoir affaire aux banques, c’est me mettre en difficulté vue qu’avec la situation du marché, je peux gagner moins de 500, 1000 ou 2000f (entre 1 à 4 euros) par jour».
Témoignage d’une femme très brave rencontrée dans un marché à Dakar en 2019
Aujourd’hui, l’organisation sociale autour de la résilience a évolué : l’affectation des tâches traditionnelles du ménage change et responsabilise davantage la femme dans la sécurité alimentaire et la création de revenus. Par conséquent, la tradition de l’homme ayant la charge de nourrir les membres du ménage commence à être désuète, et les femmes se voient de plus en plus dans l’obligation de chercher des activités génératrices de revenus pour subvenir aux besoins de leur famille. Ces besoins sont variés, allant des dépenses d’alimentation, d’éducation, de santé, de loisirs des enfants aux frais d’investissement dans les activités économiques.
Une nouvelle publication à venir pour le 8 mars 2021 afin de rendre hommage à toutes ces femmes oubliées. Elles ne sont pas dans les bureaux ni dans les administrations publiques ou privées, mais elles comptent. Leurs activités sont vitales pour des milliers de famille.
Une pensée très forte à toutes ces femmes rencontrées entre 2018 et 2020 sur le terrain.
Vous êtes les socles du bien-être de la famille
Malick MOUP