Dans les autres pays en développement, les ménages consacrent une part très importante de leur budget annuel à l’alimentation (55 % en moyenne selon des travaux de Thomas Allen publiés…
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8 mars 2021 : Célébration de la Journée Internationale des droits des Femmes Dans les pays ouest-africains, la dépendance d’une grande partie des activités économiques aux ressources naturelles constitue une…
Toutes les stratégies d’adaptation doivent être mobilisées : savoirs paysans, techniques culturales respectueuses des sols et limitant les effluents, génie génétique ou hybride chaque fois que nécessaire pour faire face aux contraintes d’ordres démographiques mais aussi climatiques de plus en plus extrêmes .
Sylvie Brunel dans son ouvrage publié en 2017 chez Buchet-Chastel « Plaidoyer pour nos agriculteurs. Il faudra demain nourrir le monde…
La culture de la fraise au Sénégal un rêve devenu une réalité. Cette pratique est rendue possible grâce aux nouvelles techniques de production comme la culture hors-sol et sous abri, et à l’introduction de nouvelles variétés. Elle se fait durant le mois d’octobre qui coïncide avec la période de chaleur au Sénégal (32 à 33 degrés). Des pratiques culturales ont été initiées pour permettre le développement de ses fraisiers durant cette période. Environ 8 tonnes de fraises ont été produites pour l’année 2019. Dans l’organisation et la mise en place du réseau, le Sénégal occupe la 5ème place des pays producteurs en Afrique derrière le Maroc, la Tunisie, le Kenya, et le Burkina Faso selon senegal-export.
La culture de la fraise en Afrique : une adaptation réussi chez FRAISEN
FRAISEN est une startup qui évolue dans la production, l’accompagnement et la commercialisation de la fraise en Afrique. En avril 2019, FRAISEN a lancé le premier réseau panafricain des producteurs de fraise. La création du Réseau FRAISEN a pour but de former et d’accompagner les producteurs de fraises en Afrique. Ce concept permettra d’organiser la filière, mais surtout de développer un label commun africain afin de mieux valoriser le « made in Africa ».
A travers son réseau, FRAISEN permet aux producteurs membres de bénéficier :
De conseils techniques et pratiques pour démarrer la culture de la fraise
D’un suivi à distance ou présentiel dans la gestion et la production agricole
D’un réseau de commercialisation
Les valeurs de FRAISEN repose sur trois principes :
Synergie : Agir en communauté autour d’un label fort et commun pour d’avantage d’impact et d’efficience à travers la terre mère africaine.
Innovation : Rechercher constamment de nouveaux procédés de production et de commercialisation améliorant l’expérience proposée au client.
Authenticité : Prôner la mise en avant d’une saveur unique et d’un savoir faire issus du terroir, d’années de dure expérimentation et d’un réel amour porté à nos plantes
Mon point de vue personnel en rapport avec la crise socio-économique et politique actuelle du pays !
L’agriculture, secteur clé des économies africaines, est l’une des voies principales de lutte contre l’insécurité alimentaire, la pauvreté et le sous-emploi. Elle joue un rôle vital, voir nodal dans les conditions de vie des populations. Depuis les indépendances, le secteur demeure un élément central de l’économie et de la création de richesse. Dans les pays sahéliens, elle contribue à hauteur de 60 % de la main d’œuvre totale, 30 à 40 % du PIB de la plupart des pays et représente la plus grande source de revenus et de moyens de subsistance pour 70 à 80 % de la population selon le Comité permanent Inter-Etat de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS). Malgré cette place importante de l’agriculture des pays sahéliens dans les conditions de vie des populations, du développement économique des territoires et de la lutte contre l’insécurité alimentaire, la situation climatique de ces pays est de plus en plus contraignante. La majeure partie de l’espace des Etats membres dont le Sénégal se situe dans la zone climatique sahélienne: près de 70% la partie saharo-sahélienne de l’espace CILSS, c’est-à-dire recevant moins 300 mm de pluie par an en moyenne, et à 25% la partie purement sahélienne (enregistrant entre 300 et 750 mm de pluie par an). Donc sensible à toute perturbation climatique. A cela, se sont ajoutés, depuis le début des années 1970, des dérèglements chroniques et de grande ampleur du climat, et donc du régime des précipitations, se traduisant notamment par des séries de sécheresses. Cette situation de vulnérabilité fait qu’aujourd’hui préparer les agriculteurs sahéliens à s’adapter contre toutes perturbations revêt d’une importance capitale. Une capacité d’adaptation dont a fait preuve le réseau FRAISEN.
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